Le piège du monde : oublier l’éternel.
Nous nous sommes perdus dans ce monde, jusqu’à avoir perdus nos propres personnes, littéralement : nos cœurs sont morts. Adorateurs des plaisirs mondains et éphémères, adorateurs des richesses, du matériel, du regard des autres… adorateurs de tant de choses qui mènent à notre perte et nous font oublier la source. Sincèrement, je me rends compte combien nous nous faisons du mal, combien nous nous causons du tort. Comparativement à cela : qui serait assez crédule, assez inconscient pour ne serait‑ce que plonger sa main au‑milieu d’une casserole d’eau bouillante ? Personne, n’est‑ce pas ? Cela paraît pourtant évident, on ne se pose même pas de questions, on évite ce danger manifeste. Alors qu’en est‑il du feu de l’Enfer qu’Allah dédie aux mécréants ? Comment cela ne nous alarme‑t‑il pas ? Comment se fait‑il que l’on ne craint pas ce châtiment manifeste ? Comment nos cœurs sont‑ils devenus si séduits par cette vie d’ici‑bas, au point d’en oublier notre raison d’être ? Qu’est‑ce qu’on a raté ? Quelle étape avons‑nous délaissée pour que nos cœurs se soient embrumés de la sorte ? Je veux dire… on a vraiment perdu là ? On a réellement décidé de vendre nos âmes au feu ? Va-t-on réellement laisser Shaytan triompher alors qu’Allah nous a honorés et nous promet un paradis au bonheur éternel ? On va vraiment se laisser faire, le laisser nous y emmener ? Sérieusement ? La défaite est‑elle déjà annoncée ? Je ne cherche en aucun cas à créer de la peur dans vos cœurs, cela ne serait utile en rien. Mais de la crainte, mes sœurs. Et cela ne passe que par la connaissance, par l’apprentissage de la science religieuse. On ne peut pas se dire serviteurs d’Allah sans posséder l’espoir de la récompense, la crainte du châtiment, ainsi que l’amour d’Allah. Mes sœurs, apprenez. Apprenez même un peu chaque jour : vos cœurs s’ouvriront, vos âmes guériront d’entrée de jeu. On pense à tort que les plaisirs mondains apportent de la réjouissance: cela est complètement erroné. Ces plaisirs sont si éphémères, et pire : ils nous détruisent le cœur à petit feu, ils nous aveuglent. Et par la suite quoi ? Je me sens triste. Je ne sais pas qui je suis. Je me sens seule. Sérieusement les filles, on ose ? On se tue de nos mains et ensuite, on se plaint ? Comment voulez‑vous ressentir apaisement et satisfaction quand votre vie est conçue pour cette dunya qui n’est qu’un test ? Le bonheur, c’est auprès d’Allah. Avez-vous oublié ? Les plaisirs de cette terre ne sont que temporaires et ne procurent qu’un plaisir aussi court que déterminé. Ils ne nous suffisent pas. On en veut toujours plus. Encore. Et on croit, à tort, que cela va nous apporter du bonheur. On le voit, on le sait, mais on continue. Pourquoi ce déni ? On s’obstine vraiment à s’auto‑détruire ?
Repensez vos vies. Réveillez‑vous.
Sources : disponible dans la section “ réflexions spirituelles “ dans un billet dédié aux sources religieuses ( nommé “ sources” )